Quelles sont les missions du traducteur ? Quelle formation suivre pour exercer ce métier ? Quels sont ses débouchés et son salaire ? Les réponses vous sont apportées par cette fiche métier de traducteur.

Sommaire

    Métier de traducteur

    Métier en forte évolution grâce aux nouvelles technologies, le traducteur-interprète est un professionnel du langage chargé de retranscrire textes ou conversations d'une langue étrangère vers sa langue maternelle.

    Qu’est-ce qu’un traducteur ? 

    Grâce au traducteur-interprète, les barrières linguistiques sont aisément levées ce qui est indispensable dans notre société mondialisée où les échanges internationaux se multiplient.

    Pour faire simple, son rôle consiste à traduire de la façon la plus fidèle qui soit un texte ou une conversation orale afin que chacun puisse le comprendre. Dans une langue, comme dans l’autre, ce professionnel se doit de manier toutes les subtilités linguistiques  que seule une personne bilingue pourra effectuer efficacement.

    Bien qu’on les confondent souvent, la traduction et l’interprétation sont deux activités différentes. Alors que le premier se  charge de la transcription écrite, le second se consacrent prioritairement à la traduction de discours oraux.

    Il existe différents types de traducteurs :

    • Le traducteur technique qui est un professionnel issu d'un secteur industriel particulier et qui traduit des documents relatifs à sa sphère d'activité.
    • Le traducteur littéraire qui exerce pour un éditeur et qui  traduit  des ouvrages précis. Comme un auteur, il touche des droits sur les ventes de l'ouvrage ainsi traduit.
    • Le traducteur assermenté dont les traductions ont une valeur légale et qui est le seul habilité à traduire certains documents (pièces d'identité, actes d'état civil, jugements...) puisqu'il a reçu l'agrément des autorités judiciaires. 
    • L'interprète de conférences qui effectue les traductions verbales, simultanée ou consécutive, des discours tenus (conférences internationales, réunions commerciales, audiences des tribunaux, etc.).
    • Le traducteur audiovisuel qui réalise le doublage et le sous-titrage d’émissions, de films, de séries ou de documentaires et qui perçoit également des droits d'auteur.

    Où exerce l'interprète ?

    La plupart des traducteurs sont indépendants et exerce son activité de  chez eux. 

    De nombreux professionnels font appel à des traducteurs :

    • Les agences spécialisées en traduction constituent le premier débouché mais font essentiellement appel à des traducteurs indépendants ;
    • Les organisations internationales et certains ministères ;
    • De grands groupes multinationaux ;
    • Les maisons d'édition et les sociétés de production.

    Tendances de la profession

    Avec l’internationalisation des échanges, les débouchés sont nombreux mais les recrutements faibles. La profession est donc plutôt constituée d'indépendants. 

    Le métier de traducteur-interprète exige de plus en plus souvent une spécialité (médical, droit, etc.), ainsi que la maîtrise d'au moins 2 langues en plus de la sienne pour s'imposer sur le marché.

    Formations traducteur

    En France, le métier de traducteur peut s’exercer sans diplôme et sans qualification. Néanmoins, sans compétences solides pour satisfaire les futurs clients, vous ne ferez pas de vieux os dans cette profession. De nombreuses voies sont donc possibles pour prétendre au titre de traducteur-interprète avec une large préférence pour les formations linguistiques.

    Formation initiale

    Le cursus le plus demandé est la possession d’un bac + 5 et une parfaite maîtrise de plusieurs langues étrangères. 

    Bac+5

    • Master professionnel traduction éditoriale, économique et technique en 2 ans ou master recherche en traductologie en 1 an ou DU traducteur – interprète judiciaire sont proposés par l'ESIT, l’une des 2 écoles de référence en la matière. La sélection y est élevée puisqu’elle exige la maîtrise de 3 langues vivantes, dont le français, à l'entrée.
    • Programmes et spécialités de l’ISIT, l’autre voie royale pour devenir traducteur et qui propose son propre diplôme. L’admission très sélective se fait en 1ere année après le bac, en 2e année avec un L1 validé, en 3e année avec L2 validé, en 4e  année avec L3 validé. 
    • Master traduction-interprétation, industries de la langue et traduction spécialisée
    • Master traduction-interprétation, traduction anglaise spécialisée
    • Master langues étrangères appliquées, spécialité traduction juridique et financière
    • Masters sciences du langage en rapport avec la traduction, master spécialisé traduction, rédaction et médiation multilingue ou master professionnel ingénierie linguistique proposé par l’INALCO ou Langues O’

    Formation continue

    C'est avant tout vos compétences linguistiques et votre capacité à retranscrire un texte de façon la plus fidèle qui soit qui vous permettront d'occuper un emploi de traducteur, que cela soit en tant que freelance ou en tant que salarié dans une entreprise. Si tel est votre cas, vous pouvez tenter l’aventure de la reconversion sans forcément repasser par l’université. De nombreuses formations professionnelles pourront vous y aider.

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    Qualités requises pour devenir traducteur

    Être multilingue

    Cela peut sembler évident mais nous tenons à le préciser. D’excellentes compétences en langues étrangères sont indispensables, ainsi qu’une maîtrise parfaite de sa langue maternelle pour restituer le plus fidèlement possible toutes les nuances et subtilités d'un texte et faire preuve d’une vraie compétence rédactionnelle.

    Savoir être patient

    Pour certaines missions comme la traduction de thèses, de romans ou de rapports, les documents à traduire sont parfois longs et complexes et peuvent nécessiter plusieurs semaines voire mois de travail.

    Précision et rigueur

    Un traducteur se doit d’être aussi précis et rigoureux que possible pour respecter l’esprit original d’un texte. Un simple mot mal interprété et le sens du message peut devenir totalement différent.

    Évolutions possibles de l'interprète

    La majorité des traducteurs exerçant à leur propre compte, les évolutions restent limitées. 

    Pour les traducteurs salariés, avec une grande expérience, l’évolution est possible vers des postes de coordination, de chef de projet traduction, de responsable de pôle traduction ou de réviseur.

    Il peut aussi choisir de se spécialiser comme dans la traduction judiciaire. 

    Enfin, il peut se tourner vers l'enseignement des langues.

    Salaire d’un traducteur

    Comme toutes les professions exercées en indépendant, la rémunération est très variable et dépend de son expérience, de sa spécialisation et de sa notoriété.

    Le salaire mensuel moyen net d’un traducteur salarié est d’environ 1900 € pour un homme ou une femme (environ 4000 salariés en France).

    La rémunération mensuelle moyenne nette d’un traducteur indépendant évolue entre 500 et 1 000 euros bruts par jour travaillé.

    Article mis à jour le 15/03/2024
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