Métier de social seller
Un social seller est un commercial qui prospecte et vend grâce aux réseaux sociaux.
Découvrez la profession en détail : mission, formation, recrutement, reconversion.
Qu’est-ce qu’un social seller ?
Avec plus de 3 milliards de personnes présentes sur les réseaux sociaux, le social selling consiste à utiliser LinkedIn, Twitter, et Facebook… en faveur de la construction d’un processus de vente à dimension humaine.
Complémentaire aux autres techniques marketing et commerciales, la “vente sociale ” permet d’optimiser sa génération de leads et son taux de conversion.
Un social seller est donc un commercial qui exploite le potentiel des réseaux sociaux et des données disponibles sur Internet afin de prospecter et trouver des clients.
Dans un premier temps, son objectif n’est pas de vendre à tout prix mais d’établir une relation de confiance avec les prospects et clients afin d'identifier leurs besoins.
Ensuite, il doit adapter ses contenus en conséquence afin de devenir une référence sur son marché et faire progresser, pas à pas, ses contacts dans le tunnel de conversion.
Missions du social seller
Les missions d’un social seller sont les suivantes :
- Créer un profil social pertinent
- Réaliser une veille
- Identifier les bons prospects
- Suivre l’activité sociale de ses prospects et de ses clients
- Créer et publier des contenus attractifs et engageants : articles, infographies, événements, études, livres blancs...
- Partager des contenus externes
- Interagir (commentaire, like, partage…) sur les publications de ses prospects
- Partager du contenu dans des groupes
- Etre actif dans des discussions sur les réseaux sociaux
- Suivre les interactions (like, clic, partage et commentaire) des contenus créés et partagés
- Répondre aux commentaires
- Développer son réseau
- Adapter sa stratégie de social selling
- …
Où exerce le social seller ?
Le social seller peut exercer au sein de n'importe quel type d’entreprise qui a développé ou souhaite mettre en place une stratégie de vente sur les réseaux sociaux.
Tendance de la profession
Avec le développement du numérique, de nombreuses entreprises cherchent à générer des ventes via les réseaux sociaux. Cette tendance n’est pas prête de s'arrêter là. Le métier de social seller a donc de beaux jours devant lui.
Formations pour devenir social seller
Pour devenir social seller, il n’existe pas de cursus spécifique.
Néanmoins, il est possible de suivre une formation en commerce, en marketing ou en communication.
La plupart des social sellers sont issus d’une école de commerce.
Formation initiale
Niveau BAC+2
- BTS Management Commercial Opérationnel (ex-BTS MUC)
- BTS Négociation et digitalisation de la Relation Client
- ...
Niveau BAC+3
- Licence Professionnelle Métiers du marketing opérationnel
- Licence Professionnelle E-commerce et marketing numérique
- BUT Techniques de commercialisation
- ...
Niveau BAC+5
- Diplôme d’école de commerce
- Master marketing, vente
- …
Formation continue
Dans le cadre d’une reconversion professionnelle, il est possible de devenir social seller par la voie de la formation continue en préparant les diplômes cités ci-dessus ou un titre inscrit au RNCP dans le domaine du commerce, du marketing ou de la communication.
Ces formations pourraient vous intéresser
- Moins d’1 minute
- Sans engagement
- Plus de 100 partenaires
Qualités requises pour devenir social seller
Pour devenir social seller, plusieurs qualités et compétences sont indispensables :
- parfaite connaissance du secteur d’activité et des produits vendus ou services proposés par l’entreprise
- maîtrise des techniques de vente
- maîtrise des réseaux sociaux
- aisance relationnelle
- sens de l’écoute
- dynamisme
- patience
- sens de la négociation
- goût du challenge
- résistance au stress
- …
Évolutions possibles du social seller
Un social seller peut évoluer vers la fonction de responsable des ventes puis de directeur commercial. Il peut également s’orienter dans le marketing, la communication ou le web.
Salaire d’un social seller
La rémunération d’un social seller composée d’une partie fixe et d’une partie variable dépend de l’employeur, du niveau d’expérience du candidat et de ses résultats.