Arrêt maladie, accident du travail, maladie professionnelle, congé sabbatique, congé maternité… les absences de longue durée (c’est-à-dire de plus de 90 jours) représentent 51% de l’absentéisme des salariés en 2021 (Source : 14ème baromètre de l'absentéisme d’Ayming).
Or, il n'est jamais facile de reprendre le boulot après une longue période d'absence.
Alors, comment se motiver pour retourner au travail après un arrêt de plusieurs mois ?
Voici nos conseils.
Gardez le contact avec vos collègues et avec votre patron (sauf en cas de burn-out)
Même absent(e) pendant une longue période, vous faites toujours partie de la société ! Mais pas évident d’être considéré comme un membre de l’équipe lorsque ça fait des mois qu’on n’est pas là !
Ainsi, pour garder un pied dans l’entreprise, n'hésitez pas à prendre des nouvelles de vos collègues et à informer votre hiérarchie ou le service RH de votre date de retour.
Maintenir ce lien permet aussi de connaître les grands changements qui ont eu lieu pendant votre absence (nouveaux objectifs, départs de collègues ou changement de direction…) et par conséquent d’éviter de vous sentir perdu à votre retour.
Par contre, dans le cas d’un burn-out, évitez de garder le contact.
Prenez du temps pour vous
Avant de reprendre le boulot, reposez-vous un maximum et profitez-en pour faire des choses que vous aimez et qui nécessitent un peu de temps car après, ce sera plus compliqué !
Par exemple, partez en vacances, allez chez le coiffeur, organisez un déjeuner entre amis, emmenez vos enfants au cinéma….
En résumé, prenez du temps pour vous afin de recharger vos batteries avant la reprise.
Sollicitez un entretien avec votre N+1
Si vous reprenez votre activité après une période d'interruption due à un congé maternité ou d'adoption, à un congé parental d’éducation, à un congé sabbatique ou à un arrêt maladie de plus de 6 mois… un entretien professionnel doit vous être systématiquement proposé par votre employeur.
Il facilite votre réintégration et permet d’envisager vos perspectives d'évolution professionnelle et les formations qui peuvent y contribuer.
Sachez que vous pouvez demander à votre employeur un entretien professionnel avant de reprendre votre poste.
(Re)donnez du sens à votre travail
Un burn-out, une maladie ou la naissance d’un enfant change complètement notre vision de la vie et nos priorités et nous amène à nous poser un tas de questions sur le plan aussi bien personnel que professionnel.
Certaines personnes retournent même au travail à reculons suite à ce grand bouleversement.
C’est votre cas ?
Alors pour (re)donner du sens à votre job, vous pouvez réaliser un bilan de compétences, vous faire accompagner par un coach ou encore pratiquer la méditation.
Retrouvez votre emploi et votre salaire
Lors de votre retour dans l'entreprise, vous reprenez votre emploi précédent. Toutefois, si celui-ci n'est plus disponible, vous devez alors être réintégré dans un emploi similaire (de même qualification ou niveau hiérarchique par exemple), avec une rémunération équivalente.
Si vous êtes en arrêt de travail pour l'un des motifs ci-dessous, votre employeur doit vous faire passer une visite médicale au plus tard dans les 8 jours qui suivent votre reprise du travail.
- Maladie ayant entraîné un arrêt d'au moins 30 jours ayant débuté avant le 1er avril 2022
- Accident ou maladie d'origine non-professionnels ayant entraîné un arrêt de travail de plus de 60 jours, ayant débuté à compter du 1er avril 2022
- Accident du travail ayant entraîné un arrêt d'au moins 30 jours
- Maladie professionnelle quelle que soit sa durée
- Congé de maternité
La visite de reprise du travail permet :
- de vérifier que vous soyez apte à reprendre le travail
- de vérifier si votre poste de travail (ou, si c'est le cas, le poste de reclassement auquel vous êtes affecté) est compatible avec votre état de santé
- d’examiner les propositions d'aménagement, d'adaptation du poste ou de reclassement faites par votre employeur à la suite des préconisations émises par le médecin du travail
- d’étudier l'aménagement, l'adaptation de votre poste ou votre reclassement
- d’émettre, si nécessaire, un avis d'inaptitude
