Vous vous demandez si travailler avec des personnes âgées est fait pour vous ?
Pour vous aider à répondre à cette question, découvrez les avantages de choisir une reconversion dans un métier du grand âge.
Un secteur d’avenir
Les métiers du grand âge sont des métiers essentiels pour répondre au vieillissement de la population et au souhait de 85% des Français de vieillir chez eux (Source Ifop).
En effet, la France comptait en 2021, 15 millions de personnes de plus de 60 ans, en 2030, elles seront plus de 20 millions (Source Ministère des Solidarités et de la Santé) et en 2060, 23,6 millions (Source Insee), soit une personne sur trois.
Toujours, selon les projections de l’INSEE, la France compterait 11,9 millions de personnes âgées de plus de 75 ans et 5,4 millions de plus de 85 ans en 2060.
Avec le vieillissement de la population, le nombre de personnes en perte d’autonomie va augmenter dans les prochaines années et les métiers du grand âge vont être amenés à évoluer.
En effet, d’ici 2025, plus de 1,4 million de personnes en perte d’autonomie auront besoin d’un accompagnement au sein d’une structure adaptée ou à domicile. Pour leur venir en aide, 350 000 recrutements d’aides-soignants et d’accompagnants éducatifs et sociaux seront nécessaires.
Des métiers qui recrutent massivement
Les métiers du grand âge font partie des secteurs les plus créateurs d’emplois mais les structures spécialisées ne parviennent pas à recruter le personnel nécessaire, par manque d’attractivité et de fidélisation de nouveaux candidats.
La méconnaissance de ces professions et leur déficit d’image expliquent en partie ce manque d’attractivité.
En raison du vieillissement de la population, les métiers du grand âge continueront de recruter de manière exponentielle dans les années à venir.
Une multitude de professions
Professions médicales, paramédicales, d’accompagnement, mais aussi dans l’hôtellerie-restauration…, les métiers du grand âge sont multiples et peuvent convenir à différents profils comme des candidats en reconversion professionnelle.
Des métiers accessibles à différents niveaux
Certains métiers, comme celui d’aide-ménagère ou d’aide à domicile, peuvent s’exercer sans diplôme.
D’autres, comme celui d’aide médico-psychologique ou d’auxiliaire de vie sociale sont accessibles avec un diplôme de niveau CAP.
Les professions d’aide-soignant, de technicien de l’intervention sociale et familiale ou encore de moniteur éducateur nécessitent un diplôme d'État spécifique. Accessibles sur concours sans condition de diplôme, ces trois diplômes sont reconnus niveau bac.
Les diplômes d'État d’ergothérapeute, d'assistant de service social et d'infirmier ou d'infirmière sont reconnus niveau bac +3. La formation dure 3 ans. Pour être admis en formation, les candidats doivent être titulaire du bac (ou d’un diplôme de niveau équivalent) et réussir le concours.
Des professions valorisantes
Les métiers du grand âge ont du sens tant ils participent au développement du lien entre les personnes âgées et la société civile et à la lutte contre l’isolement et l’exclusion de la vie sociale.
Tous les professionnels œuvrent à des objectifs communs : le bien-être de nos aînés, leur prodiguer un réconfort moral, un accompagnement physique, une aide dans les tâches de la vie quotidienne…
Choisir un de ces métiers, c’est être au cœur de l’humain, se sentir utile socialement et contribuer à retisser le lien intergénérationnel.
Vous l’aurez compris, si vous souhaitez vous engager dans un métier porteur de sens, les métiers du grand âge sont pour vous !
Des lieux d’exercice variés
Se reconvertir dans un métier du grand âge permet d’exercer dans différents lieux :
- au domicile des personnes âgées (en tant que salarié de particuliers employeurs, de SAAD, de SAP, de SPASAD ou de SSIAD)
- dans un hôpital
- dans une clinique
- dans un EHPAD
- dans un foyer-logement
- dans une résidence-service
- dans une USLD (Unité de Soins de longue Durée)
- dans un établissement social ou médico-social accueillant d’autres publics que les personnes âgées, tels que les MAS, les FAM, CMPP, les CHRS
- …
Une grande mobilité
Il existe de nombreuses passerelles pour passer d’une profession à une autre.
Par exemple, un accompagnant éducatif et social peut évoluer en effectuant des formations complémentaires et devenir aide-soignant, assistant de vie aux familles, moniteur éducateur, technicien de l’intervention sociale et familiale…
De plus, de nombreuses dispenses ou allègements de formation existent entre le DEAES et certains diplômes et titres.
Certains établissements proposent de suivre des formations continues tout au long de sa carrière.
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