Ils ont pour point commun le sang-froid, la minutie et le sens des responsabilités. Les métiers des urgences médicales vous offrent de vraies perspectives pour votre (ré)orientation.

Sommaire

    Dans le secteur médical français, la demande de professionnels qualifiés dans les métiers des urgences ne cesse de croître. Cette hausse s’explique notamment par le vieillissement de la population, entraînant une augmentation des prises en charge, ainsi que par des événements exceptionnels, tels que la pandémie de Covid-19.

    Bien que ces métiers soient exigeants et confrontent les soignants à une forte pression, ils jouent un rôle essentiel dans la préservation de la santé publique. Choisir cette voie, c’est faire preuve de dévouement face à l’urgence tout en accédant à de nombreuses opportunités professionnelles et à une carrière porteuse de sens.

    Assistant de Régulation Médicale

    Assistant de Régulation Médicale (ARM) au SAMU

    L’Assistant de Régulation Médicale (ARM) est un maillon essentiel du dispositif d’urgence du SAMU. Il réceptionne, évalue et oriente les appels d’urgence, contribuant ainsi à la prise en charge rapide des patients.

    Missions principales

    • Recevoir et analyser les appels d’urgence médicale.
    • Qualifier l’urgence et transmettre les informations aux médecins régulateurs.
    • Donner les premiers conseils de secours en attendant les équipes.
    • Coordonner les moyens de secours (ambulances, SMUR, pompiers).
    • Assurer la traçabilité des appels et remplir les dossiers de régulation.
    • Gérer le stress des appelants avec calme et empathie.

    Compétences nécessaires

    • Excellente gestion du stress et sang-froid.
    • Compétences en communication et écoute active.
    • Maîtrise des outils informatiques de régulation.
    • Connaissances médicales de base, notamment en premiers secours.
    • Esprit d’équipe et capacité à travailler sous pression.

    Comment se former ?

    Formation obligatoire :

    • Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) d’ARM, requis pour exercer.
    • Attestation de Formation aux Gestes et Soins d’Urgence (AFGSU) niveau 2.

    Formation complémentaire recommandée :

    • PSE1 et PSE2 (Premiers Secours en Équipe).
    • Formation à la gestion du stress et à l’accueil téléphonique en situation de crise.

    En savoir plus sur le métier 

    Pompiers

    Pompiers (Sapeur-pompier professionnel ou volontaire)

    Poste clé dans la protection des personnes, des biens et de l’environnement, le pompier intervient dans une grande variété de situations d’urgence. Alliant compétences techniques, sang-froid et esprit d’équipe, il assure des missions de secours, de lutte contre les incendies, et de prévention des risques.

    Missions principales

    • Porter secours aux victimes lors d’accidents de la route, de catastrophes naturelles ou de malaises.
    • Assurer les premiers secours, comme les gestes de réanimation cardio-pulmonaire (RCP) et la pose de défibrillateur.
    • Intervenir en milieu périlleux, notamment lors de sauvetages aquatiques, en montagne ou en milieu urbain.
    • Effectuer des missions de reconnaissance, évaluation des dangers et sécurisation des zones sinistrées.
    • Participer aux actions de sensibilisation auprès du public sur les gestes qui sauvent.
    • Collaborer avec les services d’urgence, notamment les médecins, les ambulanciers et les forces de l’ordre.

    Compétences nécessaires 

    • Excellente condition physique, avec une grande résistance au stress et à la fatigue.
    • Maîtrise des techniques de lutte contre l’incendie et des gestes de premiers secours.
    • Capacité à gérer les situations d’urgence et à prendre des décisions rapidement.
    • Esprit d’équipe et aptitude à travailler sous pression avec d’autres intervenants.
    • Compétences techniques (manipulation d’équipements spécifiques : échelles, tuyaux, véhicules spécialisés).
    • Sens du service public, de l’entraide et de l’engagement.
    • Capacité à rassurer et accompagner les victimes dans des moments difficiles.

    Comment se former ?

    Formation obligatoire :

    • Pour devenir sapeur-pompier professionnel (SPP) :
      • Réussir le concours de sapeur-pompier professionnel (catégorie C pour les non-officiers, catégorie B pour les officiers).
      • Suivre une formation initiale d'intégration (FIA) dans un centre de formation.
      • Obtenir les qualifications nécessaires, notamment en secourisme (PSE1, PSE2) et en lutte contre l’incendie.
    • Pour devenir sapeur-pompier volontaire (SPV) :
      • Être âgé d’au moins 16 ans (avec autorisation parentale pour les mineurs).
      • Passer les tests d’aptitude physique et médicale.
      • Suivre la formation initiale de sapeur-pompier volontaire (FI-SAP).

    Formation complémentaire recommandée :

    • Certificats de compétences en secours d’urgence (PSE1, PSE2, SST – Sauveteur Secouriste du Travail).
    • Formations spécialisées : incendie en milieu industriel, secours routier, risques chimiques (RCH), sauvetage aquatique (SAV), ou secours en montagne.
    • Diplôme en management de la sécurité civile, pour les officiers ou les pompiers souhaitant évoluer vers des postes de commandement.

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    Ambulancier

    Ambulancier

    Poste central dans la chaîne des secours, l'ambulancier assure le transport et l'assistance des patients vers les établissements de soins. Alliant compétences techniques et relationnelles, il contribue à la prise en charge préhospitalière des patients dans des situations parfois critiques.

    Missions principales

    • Assurer le transport sanitaire des patients en toute sécurité vers les établissements de soins.
    • Prendre en charge les patients en leur apportant assistance et premiers soins si nécessaire.
    • Réaliser des gestes de secours (gestes d'urgence, réanimation de base, pose d'oxygène).
    • Collaborer avec les équipes médicales, notamment dans le cadre du SMUR.
    • Entretenir et désinfecter le véhicule sanitaire et vérifier le matériel à bord.
    • Assurer la transmission des informations médicales aux services hospitaliers.
    • Rassurer et accompagner les patients et leur famille avec empathie et professionnalisme.

    Compétences nécessaires 

    • Maîtrise des gestes de premiers secours (PSE1, PSE2).
    • Conduite de véhicules sanitaires en toute sécurité.
    • Capacité à gérer le stress et les situations d'urgence.
    • Bonnes compétences relationnelles et sens de l'écoute.
    • Capacité à travailler en équipe, notamment avec le personnel soignant.
    • Connaissance des règles d'hygiène et de sécurité sanitaire.

    Comment se former ?

    Formation obligatoire :

    • Obtention du Diplôme d’État d’Ambulancier (DEA), requis pour exercer.
    • Prérequis : Attestation de formation aux gestes et soins d’urgence (AFGSU) et permis de conduire (catégorie B) depuis au moins 3 ans.
    • Stage de découverte de 140 heures en entreprise d'ambulances.

    Formation complémentaire recommandée :

    • PSE1 et PSE2 (Premiers Secours en Équipe), pour maîtriser les gestes de secours avancés.
    • Formation en conduite d’urgence, pour travailler au sein du SMUR.
    • Certificat de Transport Sanitaire Adapté (TSA), pour les transports médicalisés.

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    Brancardier

    Brancardier

    Le brancardier joue un rôle essentiel dans la chaîne des soins en assurant le transport sécurisé des patients au sein des établissements de santé. Ce métier, qui allie compétences physiques et relationnelles, contribue au bon fonctionnement des services médicaux.

    Missions principales

    • Transporter les patients entre les services (chambres, blocs opératoires, radiologie, urgences).
    • Assister les soignants lors des transferts de patients, notamment ceux en perte de mobilité.
    • Veiller au confort et à la sécurité des patients pendant les déplacements.
    • Entretenir et désinfecter les brancards, fauteuils roulants et matériels de transport.
    • Transmettre les documents médicaux entre services.
    • Accompagner les patients, en les rassurant et en répondant à leurs besoins immédiats.

    Compétences nécessaires

    • Aptitude physique pour les déplacements fréquents et la manipulation des patients.
    • Maîtrise des gestes de manutention pour garantir la sécurité des patients.
    • Compétences relationnelles : écoute, empathie et respect.
    • Capacité à travailler en équipe avec les soignants.
    • Notions d’hygiène et de sécurité sanitaire.

    Comment se former ?

    Formation obligatoire :

    • Attestation de Formation aux Gestes et Soins d’Urgence (AFGSU).
    • Stage d’intégration au sein d’un établissement de santé.

    Formation complémentaire recommandée :

    • Certificat de Prévention et Secours Civique (PSC1).
    • Formation aux techniques de manutention et de prévention des risques.

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    Infirmier anesthésite (IADE)

    Infirmier anesthésite (IADE)

    Poste clé au sein du bloc opératoire et des services d’urgence, l’infirmier anesthésiste (IADE) allie expertise technique, vigilance et capacité à gérer des situations critiques. Il travaille en étroite collaboration avec les anesthésistes-réanimateurs pour assurer la sécurité des patients avant, pendant et après les interventions chirurgicales.

    Missions principales

    • Préparer et réaliser l’anesthésie sous la supervision du médecin anesthésiste.
    • Assurer la surveillance peropératoire (paramètres vitaux, réactions aux médicaments, etc.).
    • Prendre en charge la douleur post-opératoire, notamment par la gestion des techniques analgésiques (PCA, péridurales, blocs nerveux).
    • Assister lors des situations d’urgence vitale, comme les arrêts cardiaques ou les polytraumatismes.
    • Participer à la réanimation des patients en salle d’opération, en soins intensifs ou lors de transports médicalisés.
    • Préparer et contrôler le matériel d’anesthésie, veillant à son bon fonctionnement.
    • Assurer la traçabilité des actes réalisés dans le dossier patient.
    • Collaborer avec les équipes pluridisciplinaires, notamment en réanimation et en unités de soins intensifs.

    Compétences nécessaires 

    • Maîtrise des techniques d’anesthésie et de réanimation.
    • Capacité à gérer le stress et à prendre des décisions rapides en situation d’urgence.
    • Précision et rigueur dans les gestes techniques.
    • Connaissances approfondies en pharmacologie, physiopathologie et techniques d’analgésie.
    • Esprit d’équipe et capacité à collaborer avec différents corps de métiers (chirurgiens, médecins, manipulateurs radio).
    • Capacité à accompagner et rassurer les patients avant et après l’intervention.

    Comment se former ?

    Formation obligatoire :

    • Être titulaire du diplôme d’État d’infirmier (IDE).
    • Justifier de deux années d’expérience en tant qu’infirmier, idéalement en réanimation, salle de réveil, ou urgences.
    • Réussir le concours d’entrée en école d’IADE, qui comprend des épreuves écrites et orales.
    • Suivre une formation de 24 mois dans un centre agréé, débouchant sur le diplôme d’État d’infirmier anesthésiste (DEIA).

    Formation complémentaire recommandée :

    • Certificats de compétences en réanimation avancée (ACLS, PALS).
    • Formations spécialisées en gestion des risques et sécurité des soins.

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    Infirmier de bloc opératoire (IBODE)

    Infirmier de bloc opératoire (IBODE)

    Poste clé au sein du bloc opératoire, l’infirmier de bloc opératoire (IBODE) combine expertise technique, précision et travail d’équipe. Il veille au bon déroulement des interventions chirurgicales en préparant le matériel, en assistant le chirurgien et en assurant la sécurité des patients tout au long de l’opération.

    Missions principales

    • Préparer la salle d’opération, vérifier le matériel, les dispositifs médicaux et la stérilisation.
    • Assister le chirurgien en qualité d’instrumentiste, en lui fournissant les instruments nécessaires avec anticipation.
    • Gérer l’asepsie et la sécurité du bloc, en respectant les protocoles d’hygiène et de prévention des infections.
    • Participer à l’installation et à la surveillance des patients avant, pendant et après l’intervention.
    • Assurer la traçabilité des actes opératoires, des matériels utilisés et des prélèvements.
    • Coordonner les équipes pendant l’intervention, en facilitant la communication entre chirurgiens, anesthésistes et aide-soignants.
    • Participer aux soins post-interventionnels immédiats, notamment lors du transfert vers la salle de réveil.
    • Gérer les stocks de matériel chirurgical, commander les consommables et veiller à la disponibilité des équipements.

    Compétences nécessaires 

    • Maîtrise des techniques chirurgicales et des protocoles d’asepsie.
    • Grande dextérité et réactivité, essentielles dans un environnement où chaque geste compte.
    • Capacité à gérer le stress et à maintenir son sang-froid en cas d’urgence.
    • Sens de l’anticipation pour répondre efficacement aux besoins de l’équipe opératoire.
    • Compétences en organisation pour assurer la logistique du bloc.
    • Esprit d’équipe et excellentes capacités de communication

    Comment se former ?

    Formation obligatoire :

    • Être titulaire du diplôme d’État d’infirmier (IDE).
    • Justifier d’au moins deux années d’expérience en tant qu’infirmier, de préférence en bloc opératoire ou en service de chirurgie.
    • Réussir le concours d’entrée en école d’IBODE, incluant des épreuves écrites et orales.
    • Suivre une formation de 18 mois dans un institut de formation agréé, débouchant sur le diplôme d’État d’infirmier de bloc opératoire (DEIBO).

    Formation complémentaire recommandée :

    • Certificats en hygiène hospitalière et prévention des infections.
    • Formations spécialisées en chirurgie robotique ou en techniques de chirurgie mini-invasive.
    • Certificat de compétences en radioprotection des patients (obligatoire pour certaines interventions).

     En savoir plus sur le métier 

    Aide-soignant 

    Aide-soignant 

    L’aide-soignant en maison de retraite joue un rôle essentiel dans l’accompagnement et les soins quotidiens des personnes âgées, souvent en perte d’autonomie. 

    Missions principales

    • Accueillir les patients et leurs proches.
    • Installer les patients dans les box ou salles d’examen.
    • Préparer et acheminer rapidement le matériel d’urgence (chariots de soins, oxygène, etc.).
    • Participer aux soins d’hygiène et de confort (toilettes, changes, aide à l’alimentation).
    • Surveiller les paramètres vitaux (température, fréquence respiratoire, etc.), sous la supervision des infirmiers.
    • Observer l’état général des patients et signaler toute modification à l’équipe médicale.
    • Assister l’équipe soignante lors des gestes de premiers secours.
    • Désinfecter et réapprovisionner les box entre chaque patient.
    • Participer aux transmissions orales et écrites pour assurer la continuité des soins.

    Compétences nécessaires 

    • Empathie et patience 
    • Bienveillance
    • Capacité d’écoute
    • Bonne résistance physique 
    • Esprit d'équipe pour collaborer efficacement avec les autres membres de l'équipe
    • Résistance au stress
    • Sang-froid

    Comment se former ?

    Formation obligatoire :

    Suivre un diplôme d'État d’Aide-Soignant (DEAS). Il dure environ 10 mois et comprend des cours théoriques (hygiène, alimentation, soins) et des stages pratiques.

    Stages d’immersion :

    Faire des immersions ou du bénévolat en maison de retraite pour confirmer votre vocation et gagner de l’expérience terrain.

    Atouts pour une reconversion :

    Si vous avez déjà de l’expérience en relation d’aide (assistant de vie, bénévolat, travail social), cela facilite l’intégration dans le métier.

     En savoir plus sur le métier 

    Anesthésiste réanimateur

    Anesthésiste réanimateur

    Le métier d’Anesthésiste réanimateur est un poste clé dans le domaine médical, alliant des compétences techniques, cliniques et une capacité à travailler en équipe pluridisciplinaire. L’anesthésiste réanimateur intervient dans des situations de soins critiques, dans le but de garantir la sécurité du patient lors des interventions chirurgicales et de gérer les défaillances organiques graves.

    Missions principales

    • Prendre en charge l’anesthésie des patients avant, pendant et après une intervention chirurgicale ou médicale.
    • Assurer la surveillance et la gestion des fonctions vitales des patients en réanimation.
    • Évaluer les risques chirurgicaux et adapter les techniques d’anesthésie en fonction de l’état général du patient.
    • Participer à la prise en charge des urgences vitales en réanimation, notamment les traumatismes, les infections graves, et les pathologies cardiorespiratoires.
    • Gérer les douleurs aiguës et chroniques des patients, en particulier en post-opératoire.
    • Coordonner les soins avec les autres médecins (chirurgiens, intensivistes, cardiologues, etc.) et le personnel paramédical.
    • Former et encadrer les internes et les autres professionnels de santé.

    Compétences nécessaires

    • Maîtrise des techniques d'anesthésie générale, locorégionale et des techniques de surveillance en réanimation.
    • Compétence en gestion des urgences et des soins intensifs.
    • Capacité à travailler sous pression et à prendre des décisions rapidement dans des situations critiques.
    • Bonnes compétences en communication pour échanger avec les patients, leurs familles et l'équipe médicale.
    • Sens des responsabilités et rigueur dans la gestion de la sécurité du patient.
    • Autonomie, mais aussi esprit d’équipe pour collaborer efficacement avec les autres médecins et professionnels de santé.

    Comment se former ?

    Formation obligatoire :

    • Être titulaire du diplôme de docteur en médecine.
    • Suivre une spécialisation en anesthésie et réanimation, généralement après un internat de médecine d'une durée de 4 à 5 ans, suivi de la validation d’un diplôme d'études spécialisées (DES) en anesthésie-réanimation.

    Formation complémentaire recommandée :

    • Des formations spécifiques en gestion de la douleur, réanimation avancée, ou en prise en charge des urgences peuvent être recommandées pour se perfectionner et élargir son champ d'expertise.

    Médecin urgentiste

    Médecin urgentiste

    Poste clé au sein des services d’urgences, des SMUR (Services Mobiles d’Urgence et de Réanimation) ou du SAMU, le médecin urgentiste intervient en première ligne face aux situations médicales critiques. Alliant expertise technique, sang-froid et rapidité de décision, il assure la prise en charge des patients nécessitant des soins immédiats, que ce soit à l’hôpital, sur le terrain ou par téléconsultation.

    Missions principales

    • Évaluer et prendre en charge les urgences vitales, qu’elles soient médicales, chirurgicales ou traumatiques.
    • Réaliser les gestes de réanimation (intubation, défibrillation, ventilation assistée, pose de voies centrales).
    • Coordonner les interventions médicales en collaboration avec les infirmiers, aides-soignants et ambulanciers.
    • Participer aux sorties SMUR, pour intervenir directement sur les lieux d’accidents ou d’urgences extrahospitalières.
    • Assurer la régulation médicale au SAMU, en évaluant les appels et en orientant les patients vers la prise en charge adaptée.
    • Poser un diagnostic rapide malgré l’incertitude et l’urgence de la situation.
    • Organiser les transferts vers les unités spécialisées (réanimation, chirurgie, cardiologie, etc.).
    • Participer aux réunions de débriefing et d’analyse des pratiques, dans une démarche d’amélioration continue.

    Compétences nécessaires 

    • Expertise en médecine d’urgence, réanimation et soins intensifs.
    • Maîtrise des gestes techniques avancés (intubation, drainage thoracique, accès vasculaires complexes).
    • Capacité à gérer la pression et à prendre des décisions rapides sous stress.
    • Connaissances approfondies en pharmacologie d’urgence.
    • Aptitude à la coordination interdisciplinaire, essentielle dans les situations complexes.
    • Compétences en communication, tant avec les équipes qu’avec les patients et leurs familles.
    • Sens de l’adaptabilité, que ce soit en milieu hospitalier, sur le terrain ou en régulation téléphonique.

    Comment se former ?

    Formation obligatoire :

    • Être titulaire du diplôme d’État de docteur en médecine.
    • Valider l’internat en médecine d’urgence, ou une autre spécialité suivie d’une spécialisation complémentaire.
    • Obtenir le DES (Diplôme d'Études Spécialisées) en médecine d'urgence, accessible après l’internat.

    Formation complémentaire recommandée :

    • DU (Diplôme Universitaire) spécialisés, comme le DU de médecine de catastrophe, DU de régulation médicale, ou DU d’échographie d’urgence.
    • Stages et certifications en médecine de montagne, médecine humanitaire ou médecine hyperbare, selon les centres d’intérêt.

    Chirurgien

    Chirurgien

    Poste central au sein des blocs opératoires, le chirurgien est un expert de la médecine interventionnelle. Alliant précision technique, rigueur scientifique et capacité à gérer les situations complexes, il intervient pour diagnostiquer, opérer et assurer le suivi post-opératoire des patients. Spécialisé dans un ou plusieurs domaines (orthopédie, chirurgie digestive, neurochirurgie, etc.), il joue un rôle déterminant dans le traitement des pathologies nécessitant une intervention physique.

    Missions principales

    • Évaluer l’état de santé des patients et poser un diagnostic précis à l’aide d’examens cliniques et d’imageries médicales.
    • Déterminer l’indication opératoire et expliquer les risques et bénéfices de l’intervention.
    • Pratiquer des actes chirurgicaux, des plus courants aux plus complexes, en respectant les protocoles d’asepsie et de sécurité.
    • Diriger l’équipe opératoire, en collaboration avec l’IBODE, l’anesthésiste et les infirmiers.
    • Assurer la surveillance post-opératoire, en veillant à la gestion de la douleur et à la prévention des complications.
    • Suivre l’évolution des patients, avec des consultations régulières et des contrôles postopératoires.
    • Participer aux réunions pluridisciplinaires pour discuter des prises en charge complexes.
    • Réaliser des recherches et contribuer aux innovations médicales et technologiques dans son domaine.
    • Former les internes et les jeunes praticiens, transmettant son savoir-faire et son expérience.

    Compétences nécessaires 

    • Maîtrise des techniques opératoires, y compris la chirurgie mini-invasive, robotisée ou assistée par imagerie.
    • Grande dextérité et précision, essentielles pour les gestes chirurgicaux.
    • Capacité à gérer des situations complexes et à prendre des décisions rapidement.
    • Excellentes connaissances anatomiques, physiologiques et pathologiques.
    • Capacité à diriger une équipe pluridisciplinaire sous pression.
    • Aptitudes pédagogiques pour former et encadrer les étudiants en médecine.
    • Compétences en recherche scientifique, notamment pour la rédaction de publications ou la participation à des essais cliniques.

    Comment se former ?

    Formation obligatoire :

    • Être titulaire du diplôme d’État de docteur en médecine.
    • Réussir les épreuves classantes nationales (ECN) pour accéder à l’internat de chirurgie.
    • Suivre l’internat de chirurgie, d’une durée de 6 ans, débouchant sur le DES (Diplôme d'Études Spécialisées) de chirurgie.
    • Choisir une spécialisation, parmi lesquelles :
      • Chirurgie générale
      • Chirurgie orthopédique et traumatologique
      • Chirurgie viscérale et digestive
      • Neurochirurgie
      • Chirurgie cardiovasculaire
      • Chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique
      • Chirurgie pédiatrique
    • Obtenir le diplôme d’État de docteur en médecine avec spécialité chirurgicale.

    Formation complémentaire recommandée :

    • DU (Diplômes Universitaires) spécialisés (chirurgie robotique, chirurgie oncologique, chirurgie laparoscopique).
    • Formation continue sur les nouvelles techniques opératoires (impression 3D, réalité augmentée, chirurgie assistée par IA).
    • Certificats de compétences en radioprotection et gestion des dispositifs médicaux.
    Avant de vous lancer dans une nouvelle vie professionnelle, prenez le temps de vous préparer :
    1. Faites le point sur votre situation actuelle et vos projets
    2. Trouver le métier qui vous correspond
    3. Formez-vous
    4. Lancez-vous

    N.B. Cet article repose sur les données disponibles au moment de sa rédaction. Ces dernières peuvent donc changer à tout moment. Nous vous encourageons donc à vérifier auprès des autorités appropriées les dernières mises à jour sur le sujet.

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    Article mis à jour le 14/02/2025
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