Le besoin de changer de métier n’est pas nouveau et la crise sanitaire que nous traversons ne fait qu’exacerber ce phénomène.
Nous le constatons au quotidien à travers notre plateforme dédiée à la reconversion et les vagues de licenciements, de faillites, et donc de chômage que vont certainement traverser la France dans les mois à venir vont d’autant plus l’amplifier.
Les études menées ne font d’ailleurs que confirmer cette tendance et parmi celles-ci, nous pouvons retenir l’étude menée dernièrement par la société Chance, en partenariat avec YouGov, dont nous pouvons retenir quelques éléments détaillés ci-dessous.
Mal-être au travail : cause n°1 du besoin de reconversion
Nous l’avons détaillé dans l'un de nos articles, mais le mal-être au travail est un réel problème de société de plus en plus courant et ce, quelle que soit notre catégorie socioprofessionnelle.
Or, la période de confinement que nous venons de traverser a permis à bon nombre de Français de prendre conscience de leur situation et de mettre le doigt sur une difficulté que rencontrent 63% d’entre eux : leur travail « manque de sens » et leur prend « trop de temps », en particulier pour les actifs des grandes villes où le rythme est très soutenu en général.
Je-Change-De-Metier constate également ce phénomène puisque notre dernière étude révélait qu’un tiers des candidats de sa plateforme cherchent à soulager un mal-être professionnel.
Parmi les raisons de reconversion relevé par l’étude, nous retrouvons le mal-être certes mais pas seulement :
- 75% des actifs se disent motivés pour changer de travail s’ils gagnent en équilibre vie pro-vie perso
- 66% des personnes interrogées aimeraient pouvoir diminuer leur stress,
- 41% aimeraient changer d’environnement géographique
- 68% souhaiteraient être davantage reconnues dans leur travail (en particulier les femmes)
- 75% souhaitent se lancer de nouveaux défis
Des envies freinées par la peur de se tromper
Si le souhait de changer de métier est bien présent, trop peu acceptent concrètement se sauter le pas pour diverses raisons :
- ⅓ des personnes (79% des moins de 34 ans) ont peur de faire le mauvais choix et parmi eux, 51% des 18-24 ans sont frileux quant au temps de formation. Cela est d’autant plus vrai chez les personnes fortement diplômées et pour qui, il est parfois difficile ne pas mettre à profit toutes ces années d’études.
- la perte potentielle de salaire
- 31% craignent le manque d’expérience professionnelle nécessaire pour ce nouveau métier
- 27% ont peur de devoir changer de rythme de travail
- 37% pensent que leur âge sera un frein
- 22% estiment que les coûts éventuels de la formation constituent un frein d'autant que près d’⅓ n’ont pas entendu parler du CPF
- 40% des 18 à 34 ans et 18% des plus de 55 ans aimeraient se reconvertir mais ne savent pas où commencer
L’accompagnement : solution pour réussir sa reconversion
Selon cette étude, plus d’1 français sur 2 seraient intéressés par un accompagnement personnalisé pour se reconvertir.
Chez Je-Change-de-Metier, nous sommes persuadés qu'être bien entouré est facteur de réussite et c’est pour cette raison que nous proposons aux personnes en réflexion quant à leur avenir professionnel de discuter de leurs interrogations avec des experts de la reconversion tel que Chance .
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